Les gardes à vue des huit membres de l'entourage de l'auteur de l'attentat du 14 juillet à Nice ont toutes été levées, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier.
Les enquêteurs ont procédé à des vérifications. Trois de ces huit hommes, tous de nationalité tunisienne, ont été placés à la fin de leur audition en centre de rétention administrative, parce qu'ils étaient en situation irrégulière. La garde à vue des cinq derniers s'est achevée en fin de journée jeudi, a-t-on ajouté de même source, sans donner plus de précisions. Les huit hommes âgés de 24 à 57 ans avaient été arrêtés entre lundi soir et mardi matin à Nice, Saint-Laurent-du-Var et Cagnes-sur-mer (Alpes-Maritimes) et des perquisitions avaient été diligentées pour saisir des ordinateurs et des téléphones leur appartenant. Ils étaient tous en relation avec l'auteur de l'attaque commise, qui a fait 86 morts le 14 juillet sur la Promenade des Anglais.
Six personnes mises en examen. Six personnes sont pour l'instant mises en examen. L'enquête a mis en lumière la présence de Chokri C., Mohamed Oualid G. et Ramzi A. aux côtés du tueur dans les jours ayant précédé le carnage et, dans le cas de Ramzi A., a révélé que Lahouaiej Bouhlel lui avait envoyé des SMS juste avant la tuerie qui a également fait plus de 400 blessés. Ramzi A. est aussi soupçonné, avec un couple d'Albanais, Artan H. et Enkeledja Z., d'avoir participé à la fourniture du pistolet avec lequel le tueur a tiré sur des policiers avant d'être abattu. Enfin, Hamdi Z., 36 ans, apparaît sur un selfie pris quelques jours avant l'attaque djihadiste par Lahouaiej Bouhlel devant le camion lancé sur la foule le soir de la fête nationale.