Attentat de Nice : "Le 14-Juillet restera toujours un jour de fête"

Le 14-Juillet n'a plus tout à fait la même résonance depuis l'an dernier à Nice. Malgré tout, cela doit rester un jour de fête, estime la fille de l'une des victimes.
Le 14-Juillet n'a plus tout à fait la même résonance depuis l'an dernier à Nice. Malgré tout, cela doit rester un jour de fête, estime la fille de l'une des victimes. © VALERY HACHE / AFP
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Salomé Legrand avec G.D , modifié à
Le 14-Juillet n'a plus tout à fait la même résonance depuis l'an dernier à Nice. Malgré tout, cela doit rester un jour de fête, estime la fille de l'une des victimes.
INTERVIEW

Le 14-Juillet est un jour de fête. Mais depuis l'an dernier, il ne résonne plus tout à fait de la même manière à Nice. Le 14 juillet 2016, en plein feu d'artifice, un camion fauchait volontairement les spectateurs sur la promenade des Anglais, faisant 450 blessés et 86 morts. Parmi eux, la mère d'Hanane Chakiri, toute première victime du terroriste.

"On ne peut pas s'empêcher de penser au 14-Juillet de l'année dernière." "Dans l'année, il y a des périodes où ça va, d'autres un peu moins. On ne peut pas s'empêcher au 14-Juillet de l'année dernière. Plusieurs fois, je me suis dit : 'L'année dernière, j'avais encore ma mère au téléphone'", raconte-t-elle, alors qu'une journée de commémoration est prévue vendredi, dans la ville azuréenne.

Hanane espère une journée "très fraternelle" à cette occasion. "Pour se sentir plus en sécurité, il faut qu'on se sente avant tout unis. J'espère que tout le monde sera à l'écoute et que tout le monde sera fraternel", confie celle pour qui retourner sur la Promenade des Anglais, c'est "se relever".

"Ne pas se laisser abattre." "C'est le 14-Juillet, ça restera toujours un jour de fête, même s'il y a eu un drame. Il ne faut pas se laisser abattre. Ça reste quand même la fête nationale, c'est l'histoire de la démocratie", estime-t-elle, espérant que les Niçois auront "tous un sentiment de force et d'union".