Emmanuel Macron a décidé "d'accroître la mobilisation des militaires" dans le cadre de l'opération Sentinelle, au lendemain de l'attaque qui a fait au moins deux morts à Strasbourg, a annoncé le Premier ministre Édouard Philippe mercredi.
EN DIRECT - Attentat de Strasbourg : le tireur toujours en fuite, la police diffuse un appel à témoins
"Permettre la sécurisation des lieux recevant du public". "Ce sont 500 militaires qui, dès aujourd'hui, sont venus compléter le dispositif" Sentinelle et "1.300 qui, dans les jours qui viennent, viendront s'ajouter à ceux déjà mobilisés" pour assurer "la sécurisation" des sites et "garantir la sécurité des Français", a-t-il déclaré lors d'une brève allocution au ministère de l'Intérieur.
À quelques jours des fêtes de fin d'année, "l'objectif est de permettre la sécurisation des lieux recevant du public", a poursuivi le Premier ministre, qui "pense notamment au marchés de Noël un peu partout en France".
Mardi soir, un homme a fait deux morts, un blessé en état de mort cérébrale et douze autres blessées sur le marché de Noël à Strasbourg, après avoir crié "Allah Akbar". Il était toujours activement recherché mercredi en fin de journée.
Le suspect toujours recherché. Le Premier ministre a assuré que la "détermination du gouvernement" était "totale" pour "faire en sorte que cet individu soit interpellé, traduit devant la justice dans les meilleures conditions et dans les meilleurs délais". Le suspect est toujours recherché, et mercredi soir, la police a diffusé un appel à témoins pour tenter de le retrouver.
Les autorités ont déclenché sur toute la France mardi soir le niveau "urgence attentat", le plus haut niveau du plan Vigipirate, permettant "la mobilisation exceptionnelle de moyens" le temps de la recherche d'un assaillant. On compte 7.000 militaires déployés en permanence dans le cadre du dispositif Sentinelle; 3.000 autres sont mobilisables à tout instant pour renforcer ponctuellement la protection.