Les gardes à vue de six proches de Cherif Chekatt, l'assaillant de l'attentat de Strasbourg, ont été levées ce week-end. En revanche, un homme de 38 ans qui faisait partie des sept personnes interpellées après l'attentat mardi soir, était toujours lundi interrogé par les services antiterroristes.
Transféré à Levallois. Dimanche, ce proche du tueur a été transféré sous haute escorte de Strasbourg à Levallois, au siège de la SDAT, la sous direction anti-terroriste. Il aurait hébergé Cherif Chekatt la veille de l'attentat et de la perquisition des gendarmes au domicile strasbourgeois de l'assaillant.
Un intermédiaire dans l'obtention de l'arme ? Cet homme est connu de la police pour des actes de délinquance. C'est également un ancien compagnon de détention de Cherif Chekatt. Les enquêteurs estiment qu'il pourrait avoir joué l’intermédiaire pour que le tueur de Strasbourg se fournisse une arme, un revolver de collection de calibre 8mm modèle 1892, sans que l’on sache toutefois s’il avait connaissance du projet terroriste.
Il esquive les questions sensibles. Durant sa garde à vue, les policiers ont essayé de connaître son degré d'implication. Selon les informations du service police-justice d'Europe 1, l'homme a esquivé toutes les questions susceptibles de le mettre en cause et de le lier à l'attentat du marché de Noël.
Par ailleurs, les enquêteurs cherchent à savoir comment Cherif Chekatt a communiqué dans les jours qui ont précédé son acte, son téléphone étant désactivé depuis plusieurs jours.