C'est un travail long et minutieux. Alors que certains blessés ne sont toujours pas remis médicalement ou psychologiquement des attentats qui ont frappé Paris le 13 novembre dernier, le Fonds de garantie des victimes d'actes de terrorisme (FGTI) épluche chaque jour des dizaines de dossiers afin d'indemniser au mieux les blessés et les familles des victimes.
Au cas par cas.450 dossiers ont déjà été ouverts depuis les attentats. Pour les agents du fonds, il s'agit d'établir le niveau d'indemnisation au cas par cas. Tout dépend de l'état de santé des blessés ou des revenus des personnes tuées dans les attaques. Cela évolue aussi en fonction du nombre d'enfants à charge ou bien si la victime subvenait seule aux besoins de ses proches. Il faut alors évaluer les revenus avant et après les attentats, en appliquant différents coefficients.
Entre 10.000 et 25.000 euros. Les rétributions varient ainsi selon les soins, entre 10.000 et 25.000 euros à ce jour. Pour les blessés les plus graves, cela pourrait prendre six ans, puisqu'il faut maintenant attendre que leur état médical et psychologique soit définitivement stable pour évaluer le préjudice. Jeudi soir, le total des indemnisations déjà versées était de 7 millions d'euros.