Les producteurs, les diffuseurs et les gérants de salles de spectacles musicaux réclament un plan de soutien au secteur de 50 millions d'euros pour les aider à faire face aux conséquences des attentats et aux dépenses de sécurité, a indiqué mardi leur syndicat.
Un fonds d'urgence. Le syndicat Prodiss "salue" la "mise en place immédiate, par la ministre de la Culture et de la Communication, Fleur Pellerin, d'un fonds d'urgence de 4 millions d'euros" après les attentats, qui ont fait 130 morts dont 90 au Bataclan, a-t-il souligné dans un communiqué.
Envisager "le moyen terme". Cependant, "l'onde de choc nécessite un plan de soutien d'envergure à moyen terme du gouvernement : en effet, pour pallier l'impact, le syndicat évalue ses besoins à 50 millions d'euros", ajoute le communiqué.
La Police ? L'armée ? La ministre le Culture, Fleur Pellerin, a souligné le 17 novembre dernier que le fonds d'urgence devait répondre à "deux problèmes", celui de "la sécurité immédiate" et celui de "la pérennité de l'activité des petites salles qui ne sont pas forcément assurées pour des annulations" et qui risquent de se retrouver "en difficulté économique". Quant aux mesures de sécurisation des salles, elle avait indiqué que son ministère était en train de réfléchir à l'affectation des forces de police ou de l'armée annoncées par le Président de la République "à des sites particulièrement vulnérables".