"Au moins 400 postes administratifs" sont concernés parmi les 1.800 suppressions de postes dans l'Éducation nationale annoncées dimanche soir, a précisé lundi le ministre Jean-Michel Blanquer sur France Inter. "Il y a au moins 400 postes administratifs en moins, et probablement davantage, c'est des choses qui doivent s'affiner avec le temps et même avec la discussion budgétaire", a déclaré le ministre de l'Éducation nationale, interrogé sur la répartition des 1.800 suppressions de postes, annoncées dimanche dans une interview au Figaro.
Uniquement le second degré. Ces suppressions de postes ne concerneront que le second degré, c'est-à-dire les collèges et les lycées, ainsi que les services administratifs. "Il y a aussi les suppressions que nous ferons dans l'enseignement privé, 20% (...) cela touche dans cette proportion-là l'enseignement privé", a-t-il ajouté.
L'Éducation nationale compte "un peu plus d'un million de fonctionnaires pour 12 millions d'élèves", a-t-il rappelé. Le ministre a expliqué avoir "négocié avec Bercy (...) sachant qu'on vise l'intérêt général de tous les Français : réduire le déficit de l'État".
Le budget du ministère augmenté. Parallèlement à ces suppressions, le budget du ministère sera augmenté de 850 millions d'euros, soit 1,7%. Il s'agit, selon Jean-Michel Blanquer, d'être en "capacité d'augmenter le pouvoir d'achat des professeurs, puisque tout le monde dit bien aujourd'hui que le problème, c'est l'attractivité du métier de professeur". Il a par ailleurs annoncé la création d'un "observatoire du pouvoir d'achat des professeurs", afin, a-t-il expliqué, de "nourrir le dialogue social et avoir une vision à l'échelle du quinquennat des augmentations que nous allons faire". Le ministre vise ainsi "1.000 euros de plus sur une année en début de carrière" pour un professeur débutant.
Un meilleur taux d'encadrement en primaire. Le ministre promet que "les taux d'encadrement dans tous les départements de France, ruraux et urbains vont s'améliorer à l'école primaire : moins d'élèves par classe dans toutes les écoles primaires de France au cours des années qui viennent".