Quelque 78,6% des candidats au baccalauréat 2017 ont été reçus d'emblée, sans avoir besoin de passer le rattrapage, un taux en léger repli (-1 point) par rapport à celui affiché en 2016, a indiqué le ministère de l'Education mercredi, jour des résultats.
Résultats définitifs connus lundi. Quelque 96.500 candidats (13,8%) pourront passer le rattrapage jeudi et vendredi tandis que 53.300 candidats (7,6%) sont recalés. Le taux de réussite quasi définitif (avant la session de septembre) sera connu lundi. Le taux d'admis au baccalauréat général est de 80,1 %, en baisse de 1,5 point par rapport à celui de 2016. Par filière, il a surtout baissé en ES (-4,3 points) et plus modérément en L (-0,9 point). Il est stable dans la série S. Le taux d'admis est en légère hausse (+0,2%) pour le bac technologique à 80,1%, et en baisse de 1,1 point pour le bac professionnel, à 74,4%.
En dessous de 8, c'est l'échec aux rattrapages. Avec une moyenne supérieure ou égale à 10, le bac est en poche. Si les lycéens ont entre 8 et 10, ils ont droit au repêchage avec les épreuves orales de rattrapage, qui débutent jeudi et se terminent vendredi. Les candidats doivent alors choisir une ou deux matières à repasser, généralement celles où ils pensent améliorer nettement leurs notes de l'écrit. En dessous de 8, c'est l'échec. La meilleure solution est alors de se réinscrire pour le repasser l'année suivante. Depuis l'an dernier, les lycéens ont le droit de redoubler une fois dans leur établissement d'origine. Ils peuvent aussi, s'ils le souhaitent, conserver leurs notes aux épreuves écrites supérieures ou égales à 10.
Depuis 2010, un taux de réussite qui dépasse les 80 %. Depuis 2012, le taux de réussite au bac dépasse les 80%. L'an dernier, 88,6% des candidats ont décroché le précieux sésame (après 88,5% en 2015). Mais la proportion de bacheliers dans une génération est plus faible: moins de quatre jeunes sur cinq (78,8%) âgés de 18 ans avaient le bac en 2016. En 1945, quelque 3% des jeunes décrochaient ce diplôme et moins d'un tiers dans les années 80. Le Premier ministre Édouard Philippe a promis mardi de faire "profondément évoluer" le baccalauréat: les consultations démarreront en septembre, avec comme objectif un bac réformé pour la session 2021, qui sera resserré autour d'un plus petit nombre de matières.