Une source proche du ministère de l'Éducation nationale a indiqué que les épreuves de spécialités du baccalauréat se tiendront au mois de juin au lieu de mars, l'année prochaine. Cette information survient alors que le nouveau ministre de l'Éducation, Gabriel Attal, doit s'exprimer sur le sujet au journal de TF1, lundi prochain.
Les épreuves de spécialités du baccalauréat se tiendront en juin dès l'année scolaire qui commence, et non plus en mars, a indiqué dimanche une source proche du dossier, confirmant une information du Parisien. Le ministre de l'Éducation Gabriel Attal doit s'exprimer au journal de 20h de TF1. Il devrait confirmer ces changements présentés par cette source comme des "ajustements de calendrier" conformes aux souhaits exprimés mercredi par Emmanuel Macron.
"Il fallait apporter une solution à un problème majeur. C'est une bonne nouvelle, qui correspond à notre demande", a réagi dimanche auprès de l'AFP Bruno Bobkiewicz, secrétaire général du Syndicat national des personnels de direction de l'Éducation Nationale. Emmanuel Macron avait estimé dans un entretien au Point quelques jours plus tôt que les épreuves du baccalauréat, qui ont démarré pour la première fois en 2023 dès le mois de mars, ne peuvent pas se tenir "si tôt dans l'année".
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"Ce n'est pas complètement un retour en arrière"
Le "nouveau baccalauréat" tel qu'imaginé par le ministre Jean-Michel Blanquer n'a été complètement mis en œuvre que dans cette édition 2023, pour la première fois depuis la réforme de 2019. Les élèves de terminale ont passé en mars deux épreuves de spécialité, les deux matières majeures choisies par chaque lycéen en terminale et qui comptent à elles seules pour un tiers des résultats du bac. La note du bac repose à 40% sur du contrôle continu et à 60% sur des épreuves dites terminales, dont les épreuves de spécialité, la philosophie et le grand oral passés en classe de terminale.
Pour Bruno Bobkiewicz, "ce n'est pas complètement un retour en arrière, on garde la logique du contrôle continu, avec un ajustement nécessaire au vu de ce qu'on a vécu". Le calendrier du baccalauréat nouvelle formule avait suscité de nombreuses critiques de la part des syndicats et des parents d'élèves sur la tenue des épreuves de spécialités en mars, entraînant absentéisme et démotivation de certains élèves au dernier trimestre.