Deux personnes ont été interpellées lors de trois perquisitions menées en Belgique dans le cadre d'une enquête ouverte pour "participation aux activités d'un groupe terroriste", a indiqué vendredi le parquet fédéral belge. Les perquisitions se sont déroulées à Haren et Schaerbeek, dans l'agglomération bruxelloise, et à Liège, dans le sud-est du pays, a précisé dans un communiqué le parquet fédéral, compétent pour les affaires de terrorisme en Belgique.
Un homme actif sur Telegram. "Deux personnes sont privées de liberté et seront entendues par les enquêteurs. Le juge d'instruction décidera ensuite de leur maintien éventuel en détention", ajoute le bref communiqué. Selon la télévision belge RTBF, les personnes en garde à vue sont un homme de 28 ans et sa compagne. L'homme était actif au sein d'un groupe de discussion sur la messagerie cryptée Telegram, où il "aurait indiqué se préparer à commettre un attentat", a précisé la chaîne publique, qui ne cite pas ses sources. Il était "bien connu de la justice pour des faits de droit commun, mais pas dans des affaires de terrorisme", a ajouté la RTBF.
Un adolescent soupçonné de vouloir commettre un attentat a été arrêté mercredi à Paris, venant grossir les rangs des individus récemment interpellés qui entretenaient des contacts, via la messagerie cryptée Telegram, avec le djihadiste français du groupe Etat islamique (EI) Rachid Kassim. Disponible depuis 2013, cette application gratuite pour smartphone permet d'échanger messages, photos et vidéos avec ses contacts, pouvant aller jusqu'à un groupe de 5.000 personnes en même temps. "Les autorités tentent de vérifier s'il y a des liens entre les utilisateurs de Telegram récemment arrêtés en France et l'homme interpellé en Belgique", a affirmé la RTBF.