Elle s'appelle Alexandra et demande une condamnation pour Stephan Turk, "comme mon frère l'aurait été s'il avait été vivant", dit-elle. Il y a cinq ans, son frère Antony a été tué par ce bijoutier de Nice qu'il venait de braquer, un matin de septembre. Au deuxième jour du procès de Stephan Turk, elle est venue témoigner du fait que "personne ne mérite de mourir lâchement, avec une balle dans le dos, tué comme un chien".
"T'es la sœur du fumier, bien fait qu'il soit mort". "C'était un homme de 19 avec l'âge mental d'un enfant de 12 ans. Il n'était pas conscient de ce qu'il disait, ni de ce qu'il faisait", explique-t-elle à propos de son frère. "J'ai pas compris pourquoi mon frère avait fait ça, je n'ai pas non plus compris tout ce qu'il nous est arrivé. On a été salis et humiliés. Hier encore, je recevais des messages, 't'es la sœur du fumier, bien fait qu'il soit mort'". Pour elle, "le bijoutier a voulu se faire justice lui-même" : "C'était un petit délinquant, mais il ne méritait pas de mourir."