La mobilisation des lycéens a marqué le pas mercredi avec un nombre d'établissements perturbés en nette baisse, tandis que des syndicats lycéens et enseignants appellent à une nouvelle journée de mobilisation vendredi. Le ministère de l'Éducation nationale a recensé quelque 80 établissements perturbés sur toute la France (sur 2.400 lycées publics), dont une vingtaine entièrement bloqués. La veille, comme lundi, on comptait près d'un demi-millier de lycées perturbés, dont une soixantaine bloqués.
Appel à la mobilisation pour vendredi. La journée de mardi avait surtout été marquée par des manifestations, qui ont totalisé quelques milliers de jeunes, à Paris et dans plusieurs villes, sans gros incident notable, contrairement à des rassemblements de la semaine dernière.
Des sites universitaires ont également été perturbés ces derniers jours. Mercredi, l'Institut de sciences politiques de Rennes a fermé ses portes, après "le blocage de l'accès à l'établissement par une trentaine d'étudiants", selon la direction. Plusieurs syndicats lycéens (UNL-National, UNL-SD), étudiants (Unef, Solidaires), enseignants (Snes-FSU, Snesup-FSU, Sud Éducation, etc.) ont appelé à la grève et à manifester vendredi.