Europe 1 le révélait dès mardi, quelques heures avant le discours de politique générale de Gabriel Attal, par le biais d'une note du renseignement : les craintes du pouvoir à l'égard de la colère des agriculteurs sont nombreuses. Et la situation ne s'est pas améliorée avec le grand oral du Premier ministre, considéré comme du "blabla" par certains manifestants. Mais cette note dévoile également autre chose : si la colère des agriculteurs ne laisse pas indifférent les plus hautes sphères de l'État, qui qualifie même le mouvement de sans précédent, on apprend également qu'il aiguise d'autres appétits.
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Un mouvement qui reste hermétique
En effet, toujours selon ce document, les mouvances contestataires, à savoir l'ultradroite, l'ultragauche et les mouvements écologistes radicaux, n'attendent qu'une seule chose, que les cortèges des tracteurs leur ouvrent leurs portes. Cela leur permettrait de contester notamment les modes de gouvernance administrative nationaux et européens. Mais pour l'heure, cette note, que s'est procurée Europe 1, conclut que le mouvement des agriculteurs fait tout pour préserver son image positive auprès de la population et reste hermétique à agréger d'autres corporations à ses problématiques professionnelles.