Parmi les cinq personnes interpellées après la découverte d'une bombe artisanale à Paris, au moins l'une d'entre elles était fiché pour radicalisation. "Parmi les personnes qui ont été arrêtées, l'un était fiché au fichier FSPRT (Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste, ndlr), ça veut dire radicalisé", a confirmé le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb mardi matin au micro de France Inter, au lendemain de la révélation des investigations menées par la section antiterroriste du parquet de Paris.
.@gerardcollomb : " "Nous sommes toujours en état de guerre" pic.twitter.com/Y9Ult8Ycqb
— France Inter (@franceinter) 3 octobre 2017
Une enquête a été ouverte pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle", "tentative de destruction par un moyen dangereux en relation avec une entreprise terroriste" et "tentatives d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste" après la découverte d'une bombe artisanale dans la nuit de vendredi à samedi. La police a trouvé deux bonbonnes de gaz dans le hall d'un immeuble du 16e arrondissement parisien et deux autres sur le trottoir. Elles étaient reliées à un dispositif de mise à feu.