A Marseille, c'est un quatuor de braqueurs présumés, dont une figure du "milieu" que les policiers de la brigade de répression du banditisme (BRB) de la police judiciaire ont interpellé. Les quatre malfaiteurs étaient sur le point de passer à l'action : ils allaient s'attaquer à un fourgon blindé, d'après les enquêteurs qui leur imputent également bien d'autres faits, y compris en Suisse.
A l'ancienne, avec masques et perruques. L'attaque du fourgon blindé était imminente. Les enquêteurs de la PJ marseillaise en sont convaincus au vu de l'arsenal saisi en perquisitions : en outre, un fusil d'assaut Famas, un fusil à pompe, des armes de chasse, des armes de poing, des blousons estampillés "police", ainsi que des perruques, des masques en latex et des gants. A l'ancienne.
Une figure corso-marseillaise sortie de prison en 2016. Ces derniers jours, les policiers de la BRB avaient parfaitement suivi le manège de ces suspects, en plein repérages sur l'itinéraire d'un fourgon de la Brink's. L'attaque a été évitée de justesse après 18 mois d'enquête sur une figure du banditisme corso-marseillais : Barthélémy Simonetti, 52 ans, braqueur récidiviste, sorti de prison en avril 2016 et qui aurait très vite contacté des trafiquants d'armes.
En Suisse et à Tarascon. Avec ses complices présumés de 26, 43 et 44 ans, il est soupçonné d'être allé dévaliser deux banques en Suisse ou encore d'avoir séquestré un couple et leurs quatre enfants il y a trois semaines à Tarascon, tout cela pour une somme d'argent qu'ils n'ont jamais trouvée. La Mégane RS volée qu'ils ont utilisée ce jour-là a été retrouvée dans le box de l'un d'eux, avec des armes. Retour en prison donc pour Barthélémy Simonetti, qui a été mis en examen par un juge d'instruction, tout comme les trois autres suspects arrêtés les 19 et 20 septembre. Ces "beaux voyous", dans le jargon policier ont tous tous été placés en détention provisoire.