Au total, 31 communes balnéaires, principalement dans le sud-est de la France, ont pris un arrêté contre le port du burkini ces derniers jours. Depuis la mise en place de ces mesures, 32 procès-verbaux ont été dressés, exclusivement dans les Alpes-Maritimes.
24 PV à Nice. À l’exception d’Antibes, toutes les villes du littoral ont pris le fameux arrêté. Rien qu’à Nice, la police municipale a verbalisé 24 personnes en infraction, 6 personnes l’ont été à Cannes. À Mandelieu-la-Napoule, première commune à avoir adopté l’interdiction dès 2013, une dizaine de PV ont été dressés depuis cette date.
Une mesure dissuasive. Aucune verbalisation en revanche dans les cinq communes varoises qui ont emboîté le pas, ni dans les deux communes corses et les trois villes des Bouches-du-Rhône où l’arrêté a également été pris. Rien non plus sur les plages des Hauts-de-France, au Touquet, à Oye-Plage et Leucate. Les mairies contactées expliquent avoir déposés l’arrêté par solidarité et de manière préventives, si quelques cas ont été signalés, tout c’est toujours résolu dans le calme, et sans contravention, précise-t-on.
Appartenance religieuse. La plupart du temps, les maires sont directement interpellés par leurs administrés ou des touristes qui n’hésitent pas à envoyer des courriers accompagnés de photos. Les municipalités précisent qu’il y a intervention de la police lorsqu’une personne se baigne tout habillé ou lorsqu’il y a une manifestation ostentatoire d’une appartenance religieuse.