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Jean-Baptiste Marty / Crédits photo : XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
Calais, Rouen, Saint-Brieuc ou encore Périgueux… Une dizaine de mairies ont dû être évacuées au cours des derniers jours en raison de fausses alertes à la bombe. Un phénomène devenu courant depuis l'attentat d'Arras en octobre dernier.

Une dizaine d'alertes à la bombe ont eu lieu sur la journée de mardi et visent en particulier les mairies. À chaque fois, il s'agit du même mode opératoire : un courriel directement envoyé sur la boîte mail de la mairie et une directive, celle de rapidement évacuer le bâtiment, car une bombe y est déposée.

Des alertes devenues courantes

Dernière alerte en date : mercredi à la mairie de Calais. Plusieurs dizaines d’agents municipaux ont dû rentrer chez eux et tous les rendez-vous pour les titres d’identité ont été annulés. Une enquête est ouverte pour déterminer l’origine de ce mail et géolocaliser l’adresse IP de l’émetteur.

Ces alertes à la bombe sont devenues courantes depuis l’attentat d’Arras en octobre dernier. Il s'agit très souvent d'une plaisanterie de mauvais goût qui touche en grande majorité les lieux comme les aéroports, les collèges et lycées et les musées. Le Château de Versailles a aussi été évacué à huit reprises ces dernières semaines.

Une enquête avait permis d’identifier un homme derrière ces canulars. Il avait été condamné à huit mois de prison avec sursis.