La chaleur est particulièrement remarquable partout en Europe cet été, alors que la canicule se poursuit avec des températures surpassant parfois celles de 2003. Dans certaines régions peu habituées à ces conditions, comme Strasbourg dans le Nord-Est du pays, les habitants mettent en pratique les conseils de prévention donnés.
Si la chaleur aura tardé à arriver cet été, elle est désormais bien présente sur l'ensemble du territoire français. Certaines températures surpassent même parfois celles de la canicule particulièrement éprouvante de 2003 , avec de 0,2 degré enregistré en plus. Mais toutes les régions n'y sont pas habituées de la même façon, comme dans le Nord-Est, où les habitants mettent en pratique les conseils de prévention afin d'éviter le pire.
C'est notamment le cas à Strasbourg, où le premier conseil appliqué pour supporter la chaleur, est de venir d'un pays plus chaud. Pour Cassandre, ces conditions n'ont justement rien d'insurmontable : "Je travaille une partie de l'année en Égypte, donc je suis habituée à des températures qui vont jusqu'à 45 degrés. Pour le moment, je trouve que c'est correct", remarque-t-elle.
"Il faut qu'on s'y habitue"
Et cette autre technique qu'a adopté Aïssa, également Strasbourgeois, fait écho à la première. En short et tee-shirt dans la rue, ce dernier enfile le cadeau que sa sœur lui a rapporté de ses vacances au Maghreb, dès qu'il rentre chez lui. "Ma sœur m'avait offert des robes masculines, voilà des djellabas, mais très fines. C'est très agréable et en plus, ça fait circuler l'air et c'est un peu comme une sorte de clim quoi, c'est sympa", assure ce dernier avant d'ajouter que cela donne l'impression de voyager.
Estelle, quant à elle, a décidé de faire venir la plage à Strasbourg, avec une baignade le matin et une l'après-midi. "Il y a deux fontaines en plein cœur de Strasbourg, ce qui permet à nous les parents de rafraîchir nos enfants facilement. On vient vraiment en tongs et en maillot et ils sont tout frais après", s'amuse-t-elle. Enfin, dernière solution, opter pour le fatalisme, comme Nadine. "C'est surtout qu'il faut qu'on s'y habitue, paraît-il, parce que ça va être de pire en pire", craint cette dernière.