Alors que le week-end de Pâques approche, les automobilistes français s'inquiètent d'une pénurie d'essence. Pour le moment, seule une station sur dix manque d'au moins un carburant et le gouvernement a procédé à de nouvelles réquisitions, ce qui devrait améliorer la situation d'ici le week-end.
Y aura-t-il assez de carburant ? En France, c'est la grande inquiétude des automobilistes à l'approche du week-end de Pâques. Pour le moment, une station sur dix manque d'au moins un carburant avec des situations plus ou moins tendues selon les régions . Le gouvernement a procédé à des nouvelles réquisitions, ce qui devrait améliorer la situation d'ici au week-end.
De nouvelles réquisitions ordonnées
Cette amélioration s'explique dans un premier temps par la levée des grèves dans un certain nombre de dépôts et raffineries. Ce mardi soir, Esso-ExxonMobil a annoncé le redémarrage de sa raffinerie en Normandie. Il en reste donc deux où les expéditions de carburant sont toujours bloquées, celles de TotalEnergies à Donges en Loire-Atlantique et à Gonfreville en Seine-Maritime. Et sur cette dernière, le gouvernement a ordonné de nouvelles réquisitions pour préparer le week-end de Pâques.
Puis, il existe une deuxième raison d'espérer une amélioration et c'est l'Union française des industries pétrolières (Ufip) qui l'affirme. En Ile-de-France, région où les tensions sont fortes , des livraisons de carburant devraient soulager les stations-service. "Etant donné justement la situation de tension d'approvisionnement d'essence sans plomb en Ile-de-France, des pompages depuis la Normandie avaient été décidés en fin de semaine dernière et vont arriver dans les stations de cette région dans le cours de la semaine", affirme Olivier Gantois, président exécutif d'Ufip Énergies et Mobilités. Et signe que la situation est déjà en train de s'améliorer, le nombre de stations essences en rupture de sans plomb dans la région parisienne est passé de 39 à 31% en une journée seulement.