L'Union française des industries pétrolières (Ufip) recensait vendredi soir 141 stations-essence en rupture sur les 550 de son réseau francilien, soit environ 25%, au lendemain de la reprise du travail des conducteurs de camion de matières dangereuses. Dans la soirée de jeudi, par comparaison, l'Ufip dénombrait encore 217 stations en rupture en région parisienne, a-t-elle rappelé dans un communiqué. "La situation est redevenue normale dans tous les dépôts franciliens" et "les réseaux de distribution en Île-de-France ont pu être approvisionnés", a-t-elle souligné, précisant que la situation reviendra "à la normale dans les prochains jours".
55 stations Total encore en pénurie. De son côté, le groupe Total dénombrait 55 stations en pénurie sur les 340 de son réseau francilien vendredi en fin d'après-midi, contre 60 dans la matinée. Le géant pétrolier prévoit un retour à la normale "d'ici quelques jours". En dehors de la région, 16 stations Total étaient encore en difficulté. Le réseau français compte en tout 11.000 stations-service, dont 2.200 exploitées par Total. À l'approche du week-end, la marque recommande à ses clients franciliens "de ne pas développer de surconsommation préventive" et de faire le plein "normalement sur les routes, une fois en dehors de l’Île-de-France".
La circulation des camions assouplie. Afin de faciliter le réapprovisionnement des stations-service, la préfecture de Police a pris un arrêté pour assouplir la circulation des camions transportant des produits pétroliers dont le poids est supérieur à 7,5 tonnes, entre ce vendredi et mardi prochain. Le ministère de la Transition écologique a également publié vendredi un arrêté dans le Journal Officiel permettant d'intensifier le rythme de travail des transporteurs de carburants jusqu'à la publication d'un nouvel arrêté.