Cazeneuve "ne croit pas à la disparition du clivage droite-gauche"

"Je pense par exemple que nous avons besoin sur la justice sociale, sur l'école, sur les services publics, de parlementaires de la gauche".
"Je pense par exemple que nous avons besoin sur la justice sociale, sur l'école, sur les services publics, de parlementaires de la gauche". © JEAN-PIERRE CLATOT / AFP
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avec AFP , modifié à
Bernard Cazeneuve défend la présence de "parlementaires de la gauche de gouvernement à l'Assemblée nationale".

Le chef de file des socialistes pour les législatives Bernard Cazeneuve "ne croit pas à la disparition du clivage droite-gauche" et défend la présence de "parlementaires de la gauche de gouvernement à l'Assemblée nationale" pour que le quinquennat "ne s'engage pas dans une mauvaise direction".

"Le clivage droite-gauche réémergera". "Je ne crois pas que le clivage droite-gauche ait disparu dans ce pays. Et je pense qu'à un moment ou un autre il réémergera", a affirmé Bernard Cazeneuve sur RTL. Interrogé sur les bons résultats de La République en Marche, le mouvement d'Emmanuel Macron, chez les Français de l'étranger pour les législatives, l'ancien Premier ministre a défendu la présence de députés socialistes au Parlement.

"Besoin de parlementaires de la gauche". "Je pense par exemple que nous avons besoin sur la justice sociale, sur l'école, sur les services publics, de parlementaires de la gauche de gouvernement à l'Assemblée nationale si nous voulons que ce quinquennat réussisse et ne s'engage pas dans une mauvaise direction", a-t-il déclaré. 

"Une coalition est préférable". Prenant l'exemple de la hausse de la CSG prévue par le gouvernement pour financer la suppression des cotisations salariales, l'ancien Premier ministre a estimé que "cette mesure de pouvoir d'achat, qui n'est pas nécessairement mauvaise, implique pour être appliquée dans de bonnes conditions, qu'il y ait des parlementaires de gauche à l'Assemblée nationale".

"Je ne dis pas que Emmanuel Macron n'atteindra pas son objectif avec les candidats d'En Marche!, mais je pense que s'il veut réussir l'ambition de modernisation qu'il porte, il est préférable que nous ayons une coalition dans laquelle chacun est respecté", a-t-il ajouté.