Audrey, 30 ans, infirmière intervenue en renfort au sein de l'unité Covid de l'hôpital Pompidou au plus fort de la crise sanitaire, participera au déploiement du drapeau français place de la Concorde, mardi. "Je le prends avec fierté et comme une expérience à ne pas manquer", témoigne-t-elle sur Europe 1.
Ce ne sera pas un 14-Juillet comme les autres. Après des mois de lutte contre l'épidémie de coronavirus, qui a fait plus de 30.000 morts en France, les soignants, civils comme militaires, participeront mardi au déploiement du drapeau français place de la Concorde, à Paris. La plupart n'auraient jamais imaginé participer à pareille opération... Comme Audrey Roux, une infirmière de 30 ans dont Europe 1 a recueilli le témoignage.
"Mes proches sont très fiers de moi"
"Je le prends avec fierté et comme une expérience à ne pas manquer. Mais c'est surtout mon grand-père et mes proches qui sont très fiers de moi", sourit la jeune femme. "Moi, j'ai un peu du mal à réaliser. Je pense que quand j'y serai, je me rendrai vraiment compte de la chance que j'ai. C'est un honneur."
Infirmière en pédiatrie à l'hôpital Necker, Audrey Roux s'est portée volontaire dès la deuxième semaine de confinement pour aider les hôpitaux débordés, allant jusqu'à envoyer elle-même un mail au directeur général de l'Assistance Publique - Hôpitaux de Paris, Martin Hirsch, pour signifier sa disponibilité. Elle a ainsi intégré l'unité Covid de l'hôpital Pompidou, à Paris.
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"Mélanger les militaires et les non-militaires"
"Je suis curieuse, j'ai hâte d'y être pour savoir ce qu'on va faire", poursuit celle qui sera porte-drapeau mardi... non sans une pointe de stress. "On pense toujours au pire, la maladresse, la chute... Mais j'ai hâte, je trouve ça top, de mélanger les militaires et les non-militaires, en tant que soignants." Impatiente de "discuter, rencontrer des gens et partager nos mondes qui sont un peu différents mais qui se ressemblent aussi", l'infirmière participe à des répétitions dès lundi.