À la sortie du collège-lycée Jean-de-la-Fontaine à Paris, le sourire s'invite sur le visage des élèves de troisième rencontrés par Europe 1. "Franchement, ça allait. Pour moi qui n'y arrive pas du tout en maths, c'était plutôt simple : théorèmes de Pythagore, Thalès... Il y a un exercice que j'ai pas fait, mais comparé au brevet blanc, ça allait beaucoup mieux", se réjouit Chloé, la première de ses camarades à sortir une heure pile après le début de l'épreuve de mathématiques.
C'était effectivement ce lundi que s'ouvrait le brevet des collèges 2023, un premier diplôme pour les quelque 860.000 élèves concernés, avec l'examen de français le matin et donc des maths l'après-midi.
Des élèves de troisième qui ont été surpris par la facilité des sujets des épreuves, comme Chloé. La collégienne avoue d'ailleurs ne pas avoir révisé "parce que tout le monde m'a dit que c'était vraiment simple".
Le défi de surmonter le stress
Gabrielle, elle, pousse un profond soupir en franchissant les grilles du collège. Pour la jeune fille, le vrai défi a été de surmonter le stress. "Malgré le fait que l'examen soit simple, c'est très formel et c'est organisé de manière à ce qu'on soit isolé, qu'on n'ait aucun moyen de communiquer. Donc, on est facilement laissé à son stress", détaille-t-elle, ajoutant qu'il s'agissait d'une bonne expérience pour se préparer aux épreuves du bac.
Ce mardi, les candidats démarreront la journée avec l'histoire-géographie, la bête noire des épreuves du brevet pour beaucoup d'élèves comme Gabrielle. "J'ai révisé, mais je suis stressée parce qu'il y a des dates à savoir, et c'est important dans le développement construit de pouvoir citer des dates pour avoir un maximum de points", explique la jeune fille. Cette épreuve peut en effet rapporter jusqu'à 50 points sur les 400 nécessaires à l'obtention du brevet.