Nous allons passer à l'heure d'été, il faudra avancer vos montres d'une heure. Cette nuit, à 2 heures il faudra passer directement à 3 heures. Cet aller/retour entre heure d'été et heure d'hiver, mis en place en 1976, n'est pas vraiment bien accueilli : selon un sondage OpinionWay de novembre 2015, seuls 20% des Français étaient favorables au passage à l'heure d'hiver. A l'origine, l'idée était pourtant de faire des économies d'énergie.
Le gain est réel mais reste relativement faible : le changement d'heure permet d'économiser 440 giga watt heure, soit l’équivalent de la consommation en éclairage de 800.000 ménages français. Autrement dit, cela permet d'éviter l'émission de 44.000 tonnes de CO2. Ce sont des chiffres fournis par l'ADEME, l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie et cela correspond à 1% de la consommation d'électricité en France. Pas grand-chose finalement mais à l'horizon 2030, année jusqu'à laquelle ce calendrier heure d'été / heure d'hiver a été officiellement arrêté, l'ADEME table sur plus d'économies sur le chauffage et la climatisation.
Le changement permet également de soulager, légèrement, le réseau électrique. Mais l'impact principal, il se mesure en qualité de vie, dans nos habitudes bien ancrées. Car imaginons que nous restions toute l'année à l'heure d'hiver : ç'en serait fini de nos longues soirées d'été à la lumière du jour puisque le soleil se coucherait dès 21h.
Et puis, à l'inverse, si l'on restait toute l'année en heure d'été, fin décembre le soleil se lèverait entre 9 et 10 heures du matin seulement, soit bien après le début de l'école ou de l'heure à laquelle on part en général travailler.