Pour les entreprises qui le peuvent, le gouvernement demande deux à trois jours de télétravail par semaine. Alors le télétravail est devenu l'un des arguments de certaines villes pour attirer des franciliens. Et ça marche. Europe 1 s'est rendu à Chartres, où de plus en plus de travailleurs franciliens élisent domicile.
"C'est vraiment un rêve"
Loin de la foule et du métro parisien, le nouveau paradis de Claire et Jean-Charles depuis un an, c'est cette coquette maison en pierres des années 30. 120 mètres carrés, soit trois fois la surface de leur ancien appartement situé au quatrième étage sans ascenseur. "On a envie de plus de verdure, plus d'espace et donc on est arrivés ici. On a vu la maison, on s'est dit 'Oh mon Dieu merci !', se réjouit Claire.
Le couple passe obligatoirement par ses bureaux parisiens deux jours par semaine. Mais le reste du temps, ils télétravaillent dans leur véranda inondée de lumière face aux arbres du jardin. "On a plus du tout la même vue. On a beaucoup plus d'espace. C'est beaucoup plus libre et c'est quand même beaucoup plus calme. On n'entend pas un bruit quand on travaille et c'est vraiment un rêve", affirme Jean-Charles.
Les prix grimpent de 7% en un an
"On a vu depuis la fin du premier confinement un gros boost de la demande des Franciliens et des Parisiens", explique Nicolas Maitrejean. C'est son agence qui a déniché au couple ce cocon à 400.000 euros. Une mission quasi quotidienne pour ce professionnel de l'immobilier. "Ils ont un pouvoir d'achat supérieur. C'est une clientèle plus exigeante avec d'autres moyens, mais qui achète", analyse-t-il. Ces nouvelles arrivées ont aussi fait grimper le prix de l'immobilier à Chartres : +7% en un an.