Chauffage, alimentation, habillement… Quelles précautions adopter face à la vague de froid qui arrive ?

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Sophie Eychenne, édité par Thibaud Le Meneec , modifié à
Cette semaine, le mercure va descendre à des niveaux hivernaux avec du gel dans de nombreuses zones de France et des températures très fraîches en journée. L'alimentation, le chauffage et l'habillement sont des éléments à ne pas négliger pendant cette période, insiste le docteur généraliste Yves Paubert, joint par Europe 1.
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Est-ce déjà l'hiver, 41 jours avant la date officielle ? Une vague de froid s'installe en tout cas sur la France, cette semaine. Les températures devraient se situer 2 à 5 degrés en-dessous des moyennes de saison, avec notamment -2 à Aurillac, 0 au Puy-en-Velay, ou 1 à Pontarlier, lundi matin. Dans ces conditions, plusieurs précautions sont à prendre pour vivre au mieux cette période relativement éprouvante pour l'organisme, comme l'explique sur Europe 1 le docteur Yves Paubert, médecin généraliste à Lavelanet, dans l'Ariège.

Attention aux chauffages d'appoint !

"Dans la mesure du possible, s'il n'est pas indispensable de sortir, autant rester chez soi", conseille-t-il d'emblée. On reste au chaud à domicile, donc, mais pas n'importe comment : "Il est important de bien vérifier ses chauffages et surtout se méfier des chauffages d'appoint. Souvent, on a des vieux chauffages d'appoint remisés dans les caves et les greniers, on les sort à ce moment-là. Parfois, les gens bouchent les aérations du logement et à ce moment-là, il y a un risque très clair d'intoxication au monoxyde de carbone, un gaz très dangereux."

Voilà pour le chauffage du logement. Mais il y a d'autres précautions à prendre lors d'une phase de grand froid : "On s'alimente bien, normalement, voire de manière plus riche que d'habitude", insiste Yves Paubert. "On protège bien la tête, le cou, les mains et les pieds, qui sont les extrémités. C'est par là que la température s'échappe. L'important est de faire l'essentiel et de vivre au ralenti le temps que les choses s'améliorent", résume le praticien ariégeois.