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Collision train-car scolaire : "On ne voit des scènes comme ça qu'à la télévision"

Benjamin Peter, édité par R.Da. - Mis à jour le . 1 min
Collision train-car scolaire 1280
© RAYMOND ROIG / AFP

Un TER est rentré en collision avec un bus scolaire jeudi, dans les Pyrénées-Orientales, faisant cinq morts. Anthony, qui se trouvait à proximité des lieux du drame, évoque au micro d'Europe 1 la violence du choc.


Un dernier bilan, revu à la hausse, fait état de cinq morts. Jeudi, en fin d'après-midi, un TER est rentré en collision avec un bus scolaire sur un passage à niveau des Pyrénées-Orientales. Le bus transportait des collégiens qui revenaient de leur établissement de Millas. Toute la soirée, les proches et les habitants ont été accueillis au collège ainsi qu'au gymnase du village. Pour ceux qui ont assisté à ce drame, l'horreur est particulièrement difficile à décrire.

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Comme "une explosion de dynamite". Anthony se trouvait à moins d'un kilomètre du lieu de l'accident, et a entendu le vacarme assourdissant du choc. "Avec mon père, on bricolait sur la parcelle, et on a entendu le train avertir abondamment de coups de klaxon. Pendant trente secondes, ça ne s'est pas arrêté de klaxonner", rapporte-t-il à Europe 1. Puis, c'est "le bruit impressionnant du choc, tel une grosse explosion, une explosion de dynamite".

Le bus "déchiqueté". Accouru sur les lieux du drame, il découvre une scène semblable à celle d'un film catastrophe. "On a vu sur les lieux de l'accident la gendarmerie et les personnels de santé", raconte-t-il. "Ce qui m'a marqué psychologiquement, c'est quand j'ai vu l'état du bus. Il était [coupé] en deux, déchiqueté. Sur le moment, on ne réalise pas, on ne voit des scènes comme ça qu'à la télévision, en vrai, on ne s'attend pas à quelque chose de la sorte".

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"Une image que j'aurai du mal à oublier". Vendredi matin, les victimes n'avaient pas encore pu toutes être identifiées, preuve de la violence de la collision . Le procureur de la République Jean-Jacques Fagni a évoqué "l'état dramatique de certaines d'entre elles". Pour Anthony, le traumatisme est d'autant plus grand. "Je crois que c'est une image que j'aurai du mal à oublier, parce que l'on a tendance à faire le rapprochement avec des proches du même âge, des neveux ou des nièces".