Avis à tous les amateurs de vin ! Le concours du meilleur sommelier du monde débute ce mardi à Paris. La compétition est organisée par l’Association de la Sommellerie Internationale : jusqu’à dimanche, près de 70 candidats, de 67 pays vont s’affronter pour le titre. La France remporte la compétition une dernière fois en 1992 avec Philippe Faure-Brac, qui fait partie du jury cette année. Comment désigne-t-on le vainqueur ? Europe 1 est allée à la rencontre de l’ancien champion français.
Toutes les boissons sont au rendez-vous
La gorgée test est le premier geste que doit maitriser un sommelier. "On a un produit franc, assez incisif avec une petite pointe d'amertume en final qui donne une certaine longueur", démontre Philippe Faure-Brac. Cette précision s'applique à un verre d’eau, comme à un verre de vin, rappelle l’ex-vainqueur Philippe Faure-Brac : "Toutes les boissons sont au rendez-vous dans la vie d'un sommelier. Le vin est le cœur du métier mais aussi les whiskys, les cognacs, les bières et l'eau bien sûr !".
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Être à l'écoute
Cette semaine, les candidats vont s’affronter sur toute une série d’épreuves, à commencer par la dégustation, épreuve phare du concours : "L'épreuve demande de dissocier pour trouver un ensemble. Grâce à cette méthode, nous parvenons à déterminer l'origine du produit".
À côté de ce classique, des épreuves de service ou d’argumentation commerciale sont au cœur de la compétition. Au-delà des compétences techniques, les candidats sont aussi jugés sur leur personnalité : "Un sommelier n'est pas simplement quelqu'un qui sait. C'est aussi une personne à l'écoute des gens avec l'envie de leur faire plaisir. C'est ceux qui brillent de cet aspect-là de la personnalité qui gagnent."
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À la clé : le titre du meilleur sommelier du monde, bien souvent synonyme de visibilité et d’accélérateur pour sa carrière.