Le Salon de l'agriculture à Paris ferme ses portes ce soir. La guerre en Ukraine était au cœur des débats toute cette semaine. Cette 58e édition devait pourtant être placée sous le signe des retrouvailles après une année blanche à cause de la pandémie de Covid-19. Mais l'invasion russe a bouleversé le programme.
Visite express de Macron
"Ce que nous sommes en train de vivre ne sera pas sans conséquences sur le monde agricole" : au premier jour du salon, Emmanuel Macron a donné le ton. Le président a d'ailleurs dû écourter l'inauguration de l'événement. Sa visite aura été express, à peine une heure et demie contre douze heures lors de la précédente édition.
Un bouclier européen pour défendre les agriculteurs
Plusieurs candidats à la présidentielle ont, eux aussi, dû abréger leur déambulation dans les allées du salon. Tant pis pour l'exercice imposé. Et l'Ukraine était sur toutes les lèvres. Valérie Pécresse a notamment réclamé la mise en place d'un bouclier européen pour protéger les agriculteurs. Marine Le Pen a, elle, appelé au retour du quoi qu'il en coûte, ce à quoi le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a répondu avec la promesse d'un soutien massif au secteur agricole.
Le thème de la "souveraineté" s'est imposé
Et, en trame de fond de ce salon, entre pandémie, inflation et tensions géopolitiques, un thème : la souveraineté. Emmanuel Macron a prononcé le mot onze fois pendant son discours d'ouverture. Un thème repris abondamment par la filière céréalière, alors que les prix du blé et du maïs ne cessent de flamber depuis le début de la guerre en Ukraine.