"Trop c'est trop", a déclaré dimanche Theresa May dans une allocution télévisée. La Première ministre britannique visait les grands fournisseurs de services en ligne, qui d'après elle, laissent "à cette idéologie terroriste, l'espace sécurisé dont elle a besoin pour prospérer".
Un arsenal législatif en France. En France, sur ce sujet, l'arsenal législatif est déjà très dense. Dernier volet législatif en date, la création d'un délit de consultation des sites faisant l'apologie du terrorisme. Tout internaute qui se rend sur ce type de page peut être condamné à deux ans de prison et 30.000 euros d'amende.
Le blocage de certains sites possible. Depuis 2015, les autorités peuvent également demander le blocage ou le déréférencement des sites de propagande terroriste. L'année dernière, plus de 3.500 demandes ont été effectuées auprès des fournisseurs d'accès à Internet.
Le problème des réseaux sociaux. Mais les réseaux sociaux restent la plus grande difficulté pour le gouvernement. Impossible d'imposer à Facebook, Dailymotion ou Twitter de supprimer tel ou tel contenu. On ne peut que les signaler. Reste que depuis deux ans, la coopération s'est un peu développée. Ces géants du web participent régulièrement à des réunions au ministère de l'Intérieur. Ils aident aussi, par exemple, les associations à mieux diffuser leurs contre-discours mais avec à chaque fois une longueur de retard sur Daech.