Champagne, foie gras, marrons… en ce lendemain de réveillon de Noël, la digestion peut être difficile pour certains. Pour vous, Europe 1 a demandé au docteur Patrick Serog, nutritionniste, ses conseils pour un 25 décembre apaisé.
S'hydrater avant tout. Pour le docteur, la priorité est d'éliminer l'alcool surtout si la quantité absorbée a été plus importante que d'habitude. "La première des choses est de s'hydrater avec des tisanes par exemple", avance-t-il au micro d'Europe 1.
Attention à la graisse. Pour tous ceux qui ont mangé un peu trop gras, Patrick Serog conseille de "faire très attention à ne pas consommer beaucoup de graisses en ce jour de Noël". "Très souvent au réveillon, on accumule l'apport en graisses et on a beaucoup de mal à le digérer", explique-t-il. Conseille-t-il aussi des recettes de grand-mère comme le fameux jus de citron ? "Ça ne marche pas", tranche le médecin pour qui ce remède est "trop acide" pour l'estomac.
Mais le docteur ne conseille pas pour autant la diète : "l'organisme n'aime pas ça". "Ne pas manger du tout, ça demande à l'organisme encore plus d'effort, ce qui n'est pas tout à fait bon alors qu'il a été très sollicité", explique Patrick Serog. Le corps aime plutôt "qu'il y ait un petit apport alimentaire, ça peut être un petit peu de jambon maigre, un petit morceau de poisson avec une salade ou un légume, et puis ensuite un fruit".
Pour un deuxième repas de fête, "il faudra choisir". Enfin, concernant les personnes qui vont enchaîner dimanche midi sur un deuxième repas de fête, le nutritionniste estime qu'il vaut mieux éviter d'avoir la main lourde en se servant. Sauf s'il y a des fruits de mer : "ça, on peut en manger parce que c'est pas très gras". Autrement, "on évitera de prendre beaucoup de mayonnaise et puis, on finira par des fruits et par un petit bout de gâteau pour faire plaisir" à ses hôtes. Concernant l'alcool ? "Une coupe de champagne" suffira. Et si on se voit proposer du chapon, des patates voir de la bûche ? "Il faut choisir car vous ne pourrez pas tout manger car on risque d'être souffrant", estime Patrick Serog, qui donne pour ultime conseil de faire l'impasse sur le fromage.