Face à l’urgence climatique et à la pression démographique, comment rendre la ville plus désirable sur le plan environnemental et social ? C’est l’enjeu de la troisième conférence #NEWDEAL, un mouvement de collaborateurs engagés de Havas Paris, sous l’égide de son vice-président exécutif, Nicolas Narcisse.
Mobilités douces, constructions à énergie positive, nature dans l’espace urbain… les villes constituent un laboratoire à ciel ouvert de l’adaptation à l’urgence climatique. Nos intervenants ont évoqué leurs pistes pour créer un vivre ensemble plus harmonieux et plus durable.
"Vivre la ville autrement, c’est en améliorer la durabilité et la désirabilité"
Edouard Dequeker, ESSEC
Professeur à la Chaire d'Economie urbaine de l'ESSEC, Edouard Dequeker a insisté sur l’importance de préserver l’attractivité des centres urbains. "L'existence et le développement des villes sont intrinsèquement liés à l'évolution des opportunités de croissance et d’emploi qu’elles offrent, a-t-il avancé. Vivre la ville autrement, c’est en améliorer la durabilité et la désirabilité".
"Augmenter les offres de transport public dans la périphérie des villes"
Thierry Mallet, Transdev
Pour Thierry Mallet, président et directeur général du groupe Transdev, la priorité pour l’avenir est de limiter les mobilités carbonées. "Repenser la ville, c'est augmenter les offres de transport public dans la périphérie des villes, a-t-il expliqué. Le vrai gain environnemental et le vrai gain de pouvoir d'achat, c'est de pouvoir diminuer l’usage de sa voiture." Et de mettre en avant les initiatives prises par Transdev, à l’origine de "la plus grande flotte mondiale de bus électriques" ou encore "des cars express" : "Mis en place rapidement, à des coûts modérés, ils garantissent la cohérence sociale des territoires."
"S’adapter en permanence aux évolutions des usages"
Gwénola Chambon, Vauban Infrastuctures Partners
De son côté, la présidente et directrice générale de Vauban Infrastuctures Partners, Gwénola Chambon insistait sur l’importance d’être à l’écoute et de créer du consensus : "Vivre la ville autrement, c’est s’adapter en permanence aux évolutions des usages pour rester utile aux communautés, a-t-elle expliqué. En tant qu’investisseur transformatif, nous mettons donc la consultation des parties prenantes au cœur de nos préoccupations".
"Intégrer une vision plus humaniste dans les grands projets immobiliers"
Margault Phelip, Impact Studio
Margault Phelip, directice générale d’Impact Studio, a également prôné une approche plus collaborative de l’urbanisme : "Il est nécessaire d’intégrer une vision plus humaniste dans les grands projets immobiliers, mais aussi de fabriquer la ville que l’on souhaite à travers des projets très concrets, de quartier, où se retissent les liens et des solidarités du quotidien".
Europe 1 n'a pas participé à la rédaction de cet article