Les deux hommes placés en garde à vue, en raison du comportement suspect de l'un d'eux aux abords du procès Merah à Paris, ont été relâchés jeudi soir, sans faire l'objet de poursuites à ce stade, a-t-on appris de source judiciaire. "Les éléments de l'enquête n'ont pas permis de caractériser une entente établie en vue de la commission d'un crime ou d'un délit", indique-t-on de même source. L'enquête va désormais se poursuivre sous la forme d'une enquête préliminaire.
Enquête ouverte après un signalement des gendarmes. Un homme repéré pour comportement suspect aux abords du procès Merah et l'employé qui a favorisé son entrée dans le palais de justice de Paris avaient été placés en garde à vue mercredi pour "intrusion non-autorisée dans un bâtiment classé" et "association de malfaiteurs", selon une source judiciaire. L'enquête avait été ouverte après un signalement des gendarmes chargés de la surveillance du procès d'Abdelkader Merah, jugé depuis le 2 octobre aux assises pour "complicité" des tueries de son frère Mohamed en mars 2012, un procès placé sous haute surveillance.