Un concert de klaxons, des drapeaux tricolores agités avec ferveur face à l'Arc de Triomphe. L'arrivée sur les Champs Elysées à la mi-journée avait un goût de victoire pour ces dizaines de participants du convoi de la liberté. Et cela, malgré la file de camions de gendarmerie et les CRS aux aguets qui quadrillent la zone. Des manifestants réunis pour réclamer une annulation, des restrictions sanitaires, la fin du pass vaccinal.
Parmi eux, Karine : elle a parcouru plus de 700 kilomètres depuis le Gard. "Je viens de traverser la France là, depuis jeudi", a-t-elle raconté au micro d'Europe 1. "Et là, devant le peuple qui se tient là pour la liberté, tout simplement veut être libre."
Un autre participant au convoi de la liberté confiait : "Même si on assimile ce mouvement, on l'assimile au Gilets jaune d'il y a deux ans. Aujourd'hui, c'est le convoi de la liberté. Quand on voit qu'il y a des gens de Marseille, Montpellier qui sont montés ici à Paris, ce n'est pas pour rien."
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Le cortège a progressivement été dispersé, non sans quelques tensions entre les charges de CRS et l'usage de bombes lacrymogènes pour tenter de faire reculer les manifestants le long des Champs-Elysées. Après cette première journée de manifestation dans la capitale, tous appelaient à poursuivre la mobilisation ce dimanche.