Les devoirs à la maison ne seront en tout cas pas au programme des vacances en confinement (photo d'illustration). 1:10
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Sophie Eychenne, édité par Romane Lizée
C'est le premier jour de vacances pour les enfants de la région parisienne... Mais les congés de printemps ont une saveur particulière, après trois semaines de confinement. Europe 1 s'est rendue dans une famille de région toulousaine. 
REPORTAGE

Premier jour de vacances pour les élèves de région parisienne, de Toulouse et Montpellier, depuis la mise en place des mesures de lutte contre la propagation du coronavirus. Confinées, les familles ont tenté d’établir un programme à l’image de la famille Aoustin, qui vit à Saint-Alban, près de Toulouse. Grégory, Caroline et leurs 4 enfants âgés de 7 mois à 11 ans et demi, cherchent comme tout le monde à prendre leurs marques. 

Fini les activités sportives, fini les visites chez les grands-parents

"Pour moi les vacances, c’est chouette : cette fois on va avoir moins de devoirs!", se réjouit Guilhem, élève en CM1. Très lucide, il voit au moins un avantage à ces vacances un peu particulières. Car si la famille n’avait pas prévu de partir, l’idée n’était pas non plus de rester à la maison.

"Nous avions prévu, comme nous le faisons souvent sur les petites vacances, d’aller rendre visite aux grand-parents", explique la maman, Caroline. "Les enfants font des stages ou des activités sportives, du handball pour l’un, du football pour l’autre. Tout ça ne sera pas possible cette fois..."

"L’occasion de se reposer et se déstresser"

Mais les Aoustin ont établi un planning : des moments en famille avec les enfants, des instants à deux, mais aussi du calme et de la tranquillité pour chacun. Grégory, le papa, a imaginé toute une liste de défis à réaliser chaque jour : "Préparer le repas, faire la vaisselle, faire une cabane, dormir dans un sac de couchage, comme si on partait camper..."

"Je pense que ces vacances, c’est l’occasion de se reposer et déstresser par rapport à toute l’énergie qui a été nécessaire pour vivre ces derniers jours", observe-t-il. Et à défaut d’inviter un copain quelques jours pendant les vacances, Maxime et Guilhem, les deux grands, ont trouvé l’alternative : inviter l’autre à dormir dans sa chambre chacun son tour, pour faire comme si.