Coronavirus : en Guyane, "l’épidémie est maîtrisée", assure Sébastien Lecornu

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Le ministre des Outre-mer, actuellement en déplacement en Guyane, fait le point lundi sur Europe 1 sur la situation sanitaire dans le dernier territoire français, avec Mayotte, à être sous régime d’état d’urgence sanitaire. "La solidarité nationale a fonctionné parfaitement", assure Sébastien Lecornu.

Depuis vendredi soir, la France n’est plus placée sous le régime d’état d’urgence sanitaire. En tout cas la métropole. Car certains territoires restent tout de même concernés par des mesures spécifiques pour lutter contre le coronavirus. C’est le cas de Mayotte, dans l’océan Indien, mais aussi de la Guyane, où Jean Castex s’est rendu dimanche pour une visite express. Le Premier ministre était accompagné de Sébastien Lecornu, qui va rester sur place lundi également. "L’épidémie est maîtrisée", a voulu rassurer le tout nouveau ministre des outre-mer, lundi sur Europe 1. "On est sur le plateau actuellement."

"Les capacités sanitaires tiennent bon puisqu’il y a plus de lits de réanimation disponibles que de lits occupés", a détaillé Sébastien Lecornu. "Il y a eu des renforts importants de l'Hexagone, civils comme militaires, qui viennent également de la réserve sanitaire. Il n'y a pas de problème matériel, d'approvisionnement en masques, en blouse, en surblouses, en médicaments. Les choses sont tenues. La solidarité nationale a fonctionné parfaitement."

Pour autant, la vigilance reste de mise. "Ici, le virus circule encore très largement. Il y a en plus, évidemment, l'épidémie qui circule très, très vite au Brésil" limitrophe, a rappelé le ministre, qui a détaillé le dispositif. "Il faut s’adapter. Le confinement, ici, est progressif. Il y a des communes qui sont confinées, il y a certains quartiers précis qui sont confinés et donc il faut adapter le dispositif au fur et à mesure de la circulation du virus."

Sébastien Lecornu a également évoqué les moyens mis en place par l’Etat pour sauver son département d’outre-mer. "On a débloqué beaucoup de moyens. La situation est effectivement très, très dure pour beaucoup de familles, dans des conditions d'habitation qui sont parfois loin d'être évidentes", a-t-il concédé. "Un chiffre : six millions d'euros. C'est ce que l'Etat a débloqué en aide alimentaire pour s'assurer que nos concitoyens ici ne manquent de rien."