Coronavirus : les mesures du gouvernement pour garantir la continuité de l'école

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édité par Guilhem Dedoyard , modifié à

Les établissements scolaires doivent assurer la continuité pédagogique à distance pendant la pandémie de coronavirus. Jean-Michel Blanquer, le ministre de l'Éducation nationale a expliqué dimanche quelles mesures allaient être prises afin que cela puisse avoir lieu sur tout le territoire.

Les enfants ne sont pas en vacances, c'est le sens des propos tenus samedi par Jean-Michel Blanquer après la fermeture de tous les établissements scolaire à cause du coronavirus, annoncée, par Emmanuel Macron, jeudi. Le ministre de l'Éducation nationale, envisage cette situation inédite comme l'occasion de redéfinir les relations entre parents, élèves et professeurs et précise que l'école à distance va s'appuyer sur deux piliers.

"Deux piliers" de l'enseignement à distance

Jean-Michel Blanquer rappelle d'abord que "les écoles et établissements sont ouverts en tant que bâtiments avec des équipes éducatives pour assurer l'information des familles par une permanence téléphonique et par voie électronique", ce qui constitue le premier pilier. "Le second pilier c'est l'enseignement à distance qui est assuré par les professeurs. Ils peuvent utiliser leurs ressources numériques pour mener à bien leur enseignement : site internet, courriel, environnement numérique de travail et le site ma classe à la maison du CNED".

Ma classe à la maison pour assurer la continuité pédagogique

Le Centre national d'enseignement à distance met à disposition des ressources pour que les enfants puissent continuer à travailler : fiches, mémo, exercices de la grande section de maternelle à la terminale. Les codes et adresses internet précis pour se connecter à la plateforme déployée seront communiqués par les enseignants.

Le ministre a également annoncé que les enfants du personnel hospitalier seront reçus dans leurs écoles habituelles lundi. Ils seront regroupés par classe de huit à dix maximum pour limiter les risques de contagion. Concernant les examens de fin d'année, à commencer par le baccalauréat, plusieurs scénarios sont sur la table mais il est encore trop tôt pour les envisager, selon le ministre de l'Éducation nationale.