Couacs au bac : "Il y a toujours un maillon qui craque"

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avec AFP , modifié à
Le ministre de l'Education a jugé difficile d'éviter toutes les erreurs lors du Bac.  

Après plusieurs couacs aux épreuves du baccalauréat dont les épreuves se sont terminées jeudi, le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer a expliqué vendredi qu'"il y a toujours un maillon qui craque" avec un examen de cette "taille".

"On réfléchit à une réforme du bac". "Chaque année on voit bien que c'est difficile de ne commettre aucune erreur du fait de l'ampleur de l'épreuve. C'est une des raisons pour lesquelles on réfléchit à une réforme du bac", a-t-il déclaré sur France 2. Rappelant que "le bac, ça concerne plus de 700.000 élèves" et "des centaines d'épreuves", il a toutefois souligné que cette année il n'y avait que "six utilisations de sujets de secours" contre onze l'année dernière. "Le baccalauréat, c'est très important il ne faut pas le négliger. D'une certaine façon, c'est la dernière institution nationale depuis la disparition du service militaire, et en même temps, on doit lui redonner un sens, lui faire vivre une sorte de nouveau souffle", a-t-il estimé.

Un Bac 2017 mention couacs. Plusieurs dysfonctionnements ont été enregistrés lors de cette session. Ainsi, près de 18.000 candidats vont repasser leur épreuve d'espagnol vendredi. Et pour cause, ces élèves du Bac technologique ont eu un sujet... déjà proposé l'année dernière. Par ailleurs, deux enquêtes ont été ouvertes après d'éventuelles fuites de sujets pour le Bac scientifique.