La finale de la Coupe de France, remportée par le Paris Saint-Germain samedi soir, était considérée comme un test de sécurité à trois semaines de l’Euro. Fumigènes, rangées de sièges brûlées par des supporters marseillais après le coup de sifflet final, tentatives – en vain- de pénétrer sur la pelouse… François Hollande, présent au Stade de France, n'a pas franchement apprécié les nombreux débordements qui ont eu lieu à l’occasion du match. Le chef de l'Etat sera particulièrement aux retours d'expérience des organisateurs, qui auront lieu dans les prochains jours.
Une défaillance dans les contrôles. Car les contrôles et palpations des stadiers à l’entrée du stade n’ont pas été satisfaisants. Plusieurs spectateurs ont en effet pu entrer avec des fumigènes, côté OM comme PSG. Puisque le comédien Michaël Youn en a visiblement allumé un. Des bruits d’explosions se sont également fait entendre. Étaient-ce de simple pétards, ou des bombes agricoles ? Concernant les feux de fauteuils, l'OM avait fourni à ses supporters, pour faire un grand "tifo" - une immense banderole recomposée - des feuilles de papier qui, contrairement aux normes habituelles, n'étaient pas ignifugées.
30 personnes interpellées. Le tout s’est déroulé sous les yeux du directeur de la sécurité de l'Euro. Les vidéos du stade vont désormais être exploitées pour identifier les fauteurs de troubles. Tous incidents confondus - notamment des bagarres à l'extérieur - 30 personnes ont été interpellées. Du côté des autorités, certains expliquent qu'un PSG-OM est forcément plus chaud qu'un match de l'Euro. 1.000 stadiers étaient présents samedi soir.