La mutation du coronavirus découverte au Royaume-Uni fait l'objet d'une attention toute particulière de la part des scientifiques. Selon le gouvernement britannique, celle-ci serait plus contagieuse que la souche initiale du virus. Les autorités sanitaires de l'Hexagone ont donc pris très au sérieux le cas du patient de nationalité française résidant au Royaume-Uni qui avait été testé positif le 26 décembre à Tours au variant anglais. Le patient se porte bien et devrait pouvoir sortir dans les prochains jours
Mais pour le moment, le patient est toujours à l’isolement chez lui. Son état de santé est surveillé avec une attention toute particulière. En revanche, selon les informations d'Europe 1, le dispositif pour tenter de retrouver ses cas contacts n’a pas été renforcé et est resté le même que pour tous les autres patients touchés par le Covid-19.
Un séquençage systématique
Pour tenter de contenir le variant anglais, toute personne qui a eu un contact avec une personne revenant du Royaume-Uni, doit faire un test PCR. Le laboratoire envoie immédiatement le résultat pour un séquençage dans les centres nationaux de référence. En ce moment, plusieurs prélèvements positifs sont d’ailleurs analysés pour vérifier s'ils présentent, ou non, des traces du variant anglais.
Mais ce séquençage n’est pas possible à partir d'un test antigénique. Autre trou possible dans les mailles du filet : un patient atteint par le variant anglais pourrait revenir d’un autre pays sans se faire tester. Et comme ce virus muté se transmet apparemment plus vite, un patient échappant aux autorités de santé pourrait rapidement contaminer son entourage.