Covid-19 : avec l'amélioration de la situation, un vent de liberté dans les Alpes-Maritimes

  • Copié
Frédéric Michel, édité par Pauline Rouquette , modifié à

Parmi les départements les plus lourdement touchés, les Alpes-Maritimes affichent aujourd'hui un taux d'incidence bien inférieur à la moyenne nationale. Avec 45 cas de Covid-19 pour 100.000 habitants, le département retrouve davantage de libertés. À Nice, les masques tombent et les passants s'amassent sur la promenade des Anglais.

Les Alpes-Maritimes, l'un des départements parmi les plus touchés l'hiver dernier par l'épidémie de coronavirus, respire aujourd'hui à nouveau. Les habitants y avaient été confinés avant tout le monde, mais les mesures ont porté leurs fruits. Le taux d'incidence est tombé à 45 cas pour 100.000 habitants, soit beaucoup moins que la moyenne nationale. De quoi redonner le sourire aux habitants de Nice, où souffle depuis quelques jours un vent de liberté.

"On respire la liberté, on est bien !"

"On voit les gens sur la promenade des Anglais, sans masque, c'est la normalité, ça fait du bien", s'enthousiasme une habitante au micro d'Europe 1. Des rues et des terrasses animées, des cinémas qui ont rallumé leurs projecteurs, des musées et des commerces à nouveau accessibles... Nice savoure ce retour à une vie presque normale.

Masque accroché à son bras, Gigi est venue faire du shopping : "On respire la liberté, on est bien !", dit-elle, précisant porter le masque uniquement dans les magasins. "Dehors, il n'y a aucune raison. Et là, on va même en profiter, on va aller boire un coup !" Ces deux jeunes mamans se sont donné rendez-vous pour quelques heures de liberté.

"En janvier, on en a pris pour trois mois"

"Enfin, les magasins ont rouvert, on revit, on peut enfin sortir de la maison", réagit cette jeune maman, qui a retrouvé une amie pour quelques heures de liberté.

Sous couvre-feu depuis le début de l'année, les habitants des Alpes-Maritimes, comme Mercedes, constatent avec soulagement le recul de l'épidémie. "Depuis début janvier on a signé et on en a pris pour trois mois, et on récolte le fait qu'il n'y ait plus trop de cas." Avec 45 cas pour 100.000 habitants, le taux d'incidence a nettement baissé, mais depuis quelques jours les hospitalisations connaissent une légère hausse.