Le 19 mai signe le coup d’envoi pour la réouverture des terrasses des restaurants, des cinémas et autres établissements culturels... mais pas seulement. C'est aussi officiellement les fêtes de mariage qui vont pouvoir se célébrer après tous ces mois d’attente à cause du Covid. Mais les organisateurs des réceptions vont de nouveau se confronter à un véritable casse-tête. Certes, de nombreuses fêtes ont été reportées pour pouvoir se tenir sans masque et sans limitation du nombre de convives. Mais les futurs mariés doivent en réalité attendre (et sans certitude aucune) le 30 juin pour que ce soit réellement le cas.
Avant cela, le calendrier provisoire prévoit encore et toujours des restrictions. A partir du 19 mai, les réceptions sont autorisées, mais avec une jauge de 35% maximum de la capacité d’accueil de la salle. Ce qui oblige à louer de très grands espaces si l’on veut inviter tout le monde. Autre restriction : il faudra s’assurer d'une météo clémente car on ne pourra déguster le repas du mariage qu'en extérieur. Enfin, à tout le monde de s'organiser pour dormir sur place ou partir (très) tôt car le couvre-feu reste à 21 heures.
Des règles encore très contraignantes après le 9 juin
Le 9 juin, on pourra envisager la tenue de la fête en intérieur, mais avec des tables limitées à 6 convives et dans des espaces d’accueil exploités à 50% de leur capacité. Ce qui est encore très contraignant... et rien n’est dit clairement sur les cocktails qui précèdent généralement les banquets. Certains organisateurs estiment donc que le mieux serait de privilégier les buffets avec peu de tables et plus d’invités. La question de la piste de danse est, elle aussi, délicate : ce sera en extérieur ou rien. Et là aussi, il faut anticiper le couvre-feu, décalé à 23 heures.
Enfin le 30 juin, que la fête commence ! Plus de jauge, plus de limitation de convives à table, plus de contraintes sur l'intérieur ou l'extérieur ni de couvre-feu, tout est possible... sauf nouvelles mesures d’urgence annoncées d’ici là. En revanche, pas de pass sanitaire mis en place. C'est bien la confiance qui préside, les pouvoirs publics ayant estimé que les gens vont être raisonnables et responsables, en continuant d'adopter les gestes barrières.