Covid : les enfants iront à l'école lundi "comme prévu" selon Blanquer

Jean-Michel Blanquer a confirmé que les élèves se rendraient bien à l'école lundi. © Thomas COEX / AFP
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avec AFP , modifié à

Dimanche, le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer a confirmé que les enfants et adolescents se rendraient bien lundi à l'école pour la rentrée scolaire, alors que de nombreux parents d'élèves et syndicats s'inquiètent du risque d'un rebond de l'épidémie de coronavirus. 

Les enfants et adolescents français iront à l'école lundi "comme prévu", a indiqué dimanche le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer, ajoutant que les tests de dépistage du Covid-19 seront "déployés encore plus fortement" dans les lycées. "Les enfants iront a l'école demain (lundi) comme prévu", a-t-il assuré sur BFM TV, promettant une rentrée "selon le protocole sanitaire renforcé". 

"On va déployer encore plus fortement les tests"

"On va déployer encore plus fortement les tests", a ajouté le ministre, alors que des inquiétudes pointent une flambée de l'épidémie avec le retour des enfants à l'école et la détection en France de deux variants du Covid identifiés au Royaume-Uni et en Afrique du Sud.

Ces deux souches, a expliqué le directeur général de la Santé Jérôme Salomon au Journal du dimanche, "toucheraient" plus les jeunes. "Il faut donc qu'on soit très attentif au milieu scolaire et universitaire". D'autant, a ajouté Jérôme Salomon, que "les enfants reviennent de différents endroits, en France ou à l'étranger", ce qui peut "rebattre les cartes de la situation épidémiologique".

"On reste très attentifs"

Interrogé sur ces déclarations, Jean-Michel Blanquer a indiqué que le protocole sanitaire pourrait être "accentué" dans le monde éducatif. "On est toujours capables d'ajustements dans le futur si nécessaire", a dit le ministre. "On est très attentifs, on reste vigilants", a-t-il martelé, "mais nous pouvons parfaitement organiser la rentrée demain".

Concernant l'objectif de faire revenir les lycéens à 100% en présentiel le 20 janvier, Jean-Michel Blanquer a assuré que le "maximum" serait fait "pour que cette échéance soit tenue", en fonction, "évidemment", des chiffres de l'épidémie.

Des mesures différenciées selon les régions ?

Le ministre a également laissé la porte ouverte à des mesures différenciées selon les régions: "Si les choses devaient s'aggraver dans certains départements on pourrait prendre des mesures spécifiques. A ce stade, cependant, ce n'est pas envisagé", a-t-il répondu.

Jean-Michel Blanquer a aussi souhaité que les professeurs puissent être vaccinés le plus rapidement possible "au mois de mars au plus tard, si on arrive à le faire avant ce serait bien". Par ailleurs, interrogé sur la stratégie vaccinale du gouvernement, vertement critiquée ces derniers jours pour sa lenteur, il a souligné la "très grande attention" portée "au consentement des personnes".