Les Français sont nombreux à se tourner vers la montagne pour leurs vacances. 1:31
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Benjamin Peter, édité par Manon Bernard
Pour fuir les plages bondées, de nombreux Français ont choisi de partir à la montagne. Une occasion de prendre l'air loin du masque et des contraintes sanitaires. Pourtant, les restrictions sont bel et bien présentes. Comme à Cauterets dans les Hautes-Pyrénées où s’est rendue Europe 1.  
REPORTAGE

"C’est valide, vous pouvez y aller !" Devant son établissement perché à 1.800 mètres d’altitude dans les Hautes-Pyrénées, la gérante du restaurant Le Lys contrôle un à un les pass sanitaires. Une contrainte pas si importante pour les vacanciers, venus profiter du grand air de la montagne. Face à la cohue des plages, ils ont choisi les randonnées en pleine nature, loin du masque et des files d’attente devant les pharmacies.

"C'est du bonheur, ça fait du bien !"

"Ça ne me dérange pas, c’est bien pour tout le monde", tranche Albert. Personne autour de lui et un panorama à couper le souffle : ce vacancier n’a pas hésité une seule seconde avant de choisir des vacances à la montagne. Peu importe s’il doit montrer un QR code.
Hélène aussi est en règle, elle revient d'une longue randonnée dans les Hautes-Pyrénées. "On est venu respirer l'air frais. Il faut reconnaître que le masque est étouffant. Mais bon dans la nature, on peut l'enlever", raconte-t-elle. Avant d’ajouter : "c'est du bonheur, ça fait du bien !"

Car si l’on redescend un peu au cœur de Cauterets, tout le monde est masqué. Avec la flambée de l’épidémie dans la région, notamment dans les zones touristiques, des mesures ont été actées. "Depuis maintenant une dizaine de jours, le masque est obligatoire sur la commune", explique Dorian Noyer, le directeur de l'office de tourisme de Cauterets.

"Dans la nature, on peut quitter le masque et profiter"

Mais pour Dorian Noyer, cela n’empêche pas les vacanciers de profiter. "Lorsqu'on prend les remontées mécaniques, télécabine ou télésiège, et après, dans la nature, bien sûr, on peut quitter le masque et profiter. Les refuges, c'est pareil : il n'y a pas de pass sanitaire sur les hébergements". "Il est nécessaire lorsque l’établissement propose de la restauration", précise le directeur de l'office de tourisme. 

Comme l'année dernière, les professionnels constatent une forte affluence : les taux de réservation atteignent 80% sur la station.