D'après une source proche de l'enquête, le crash du bombardier d'eau Tracker 22 vendredi est dû à "une perte de repère" de la part du pilote. Ce dernier n'a pas survécu.
Le pilote du bombardier d'eau qui est décédé dans le crash de son avion en tentant d'éteindre l'incendie de Générac, dans le Gard, vendredi aurait "perdu ses repères" dans l'épaisse fumée, a appris l'AFP samedi de source proche de l'enquête.
Il est "entré dans un nuage très sombre"
"L'hypothèse est que le pilote a été victime d'une perte de repère", a expliqué cette source. "Le pilote, qui était en phase descendante, est entré dans une colonne de fumée très épaisse et a percuté la cime des arbres", a-t-elle ajouté. "C'est un problème d'estimation du pilote qui est entré dans un nuage très sombre et a perdu ses repères", a-t-elle poursuivi.
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L'homme âgé d'une cinquantaine d'années était père de deux enfants. Son avion, un Tracker 22 de la sécurité civile, s'est écrasé vendredi à 17h20 alors qu'il tentait d'éteindre le feu de Générac, où plus de 800 hectares de forêts sont partis en fumée depuis mardi.
Un "héros français" selon Emmanuel Macron
Plus de 300 hectares sont partis en fumée vendredi en quelques heures, après les 500 hectares brûlés mardi et mercredi. Entre huit et dix départs de feu quasi simultanés, entre 14h30 et 15h, ont été recensés vendredi par les secours au sud de Nîmes, entre Saint-Gilles et Vauvert. Parmi eux, ce nouveau départ à Générac, encore au bord de la D14, comme pour l'incendie de mardi, incendie pour lequel le procureur de Nîmes, Eric Maurel, avait clairement privilégié la piste criminelle jeudi. L'enquête sur l'accident d'avion a été confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Nîmes. Quelques heures après le drame, Emmanuel Macron a réagi sur Twitter, qualifiant le pilote de "héros français" .