Cyril Hanouna - Présidentielle américaine : «L’électorat trumpiste est aussi un électorat français», analyse Valérie Benaïm

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Ugo Pascolo

Valérie Benaïm a réagi au coup de gueule de Pascal Praud à propos de l'édito de Patrick Cohen sur France Inter. Pour elle, ce dernier et d'autres journalistes anti-Trump, ne voient pas que "l’électorat trumpiste est aussi un électorat français". Réécoutez l'extrait. Vous pouvez réagir au 01.80.20.39.21.

 

L'élection de Donald Trump a créé la surprise pour certains médias qui pronostiquaient une victoire de Kamala Harris. Dans son édito sur France Inter, Patrick Cohen a livré un édito mettant en miroir la politique américaine et la vie politique française. Le journaliste dresse la liste des réactions de divers politiques, et des "médias d'extrême droite". Il se réjouit notamment d'avoir "trois garde-fous" à l'arrivée d'un Donald Trump en France. 

Un édito qui a poussé Pascal Praud à réagir, critiquant vivement le journaliste. Dans son coup de gueule, Pascal Praud a souligné que Patrick Cohen et ses collègues du service public sont "mangés par leur idéologie", suggérant que leurs opinions sont non seulement erronées, mais également déconnectées du sentiment général du public, puisque les Américains viennent d'élire Donald Trump.

"Ces journalistes doivent se réveiller"

Mais ce qui dérange vraiment Valérie Benaïm, "c'est quand on passe de ce qui devrait être l'analyse à la condescendance. Il y a une forme de paternaliste, de paternalisme, de condescendance et de moraline [dans l'édito de Patrick Cohen]. Je pense que ces journalistes doivent se réveiller. Ils ne voient pas que ce qui se passe aux États-Unis et que l'électorat trumpiste, c'est aussi un électorat français. Et ça, ils ne le voient pas arriver."

 

Et de conclure au micro d'On marche sur la tête : "Ils vont encore aller dans le mur en se mettant des œillères parce que comme ils ne le souhaitent pas, ils ne veulent pas le décrypter, ils ne veulent pas la diffuser, ils ne veulent pas en parler." Un avis que semble partager Olivier Dartigolles, qui "attend de ces éditorialistes de gauche une réflexion sur le vote Trump".