La CFDT s'est opposée lundi à l'idée d'une deuxième journée de solidarité, piste envisagée par le gouvernement pour financer la dépendance, et a appelé le gouvernement à "arrêter les bricolages". Évoquée par la ministre de la Santé Agnès Buzyn, l'idée d'une deuxième journée de solidarité a été jugée "intéressante" dimanche soir par Emmanuel Macron. "C'est injuste et loin d'être à la hauteur des enjeux", a réagi la CFDT dans un communiqué.
"Une baisse du pouvoir d'achat". "L'effort de financement nécessaire ne peut être supporté exclusivement par les salariés", a ajouté le premier syndicat du secteur privé, qui considère que "cela équivaudrait à une baisse de pouvoir d'achat de 0,3%". "S'agissant d'un risque universel, la CFDT considère qu'il doit être financé principalement par des impôts affectés reposant sur tous les revenus (et notamment sur toutes les successions) à l'instar de la CSG", a-t-elle plaidé. Instaurée après la canicule de l'été 2003, la journée de solidarité, travaillée mais non payée, a rapporté 2,37 milliards d'euros en 2017, selon la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie.
|| COMMUNIQUÉ || Une nouvelle journée de solidarité pour financer la perte d’autonomie ?
— CFDT (@CFDT) 16 avril 2018
Parce que l’effort de financement ne peut pas être supporté exclusivement par les salariés, c'est non pour la @CFDT ! https://t.co/vQv4va2ILbpic.twitter.com/fu294Xo0dv