Depuis sa prison de Nancy, un détenu déclenche une alerte attentat en Belgique

Le détenu a donné l'alerte depuis sa prison, pour se venger d'un refus de transfert (photo d'illustration).
Le détenu a donné l'alerte depuis sa prison, pour se venger d'un refus de transfert (photo d'illustration). © SYLVAIN THOMAS / AFP
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M.L
L'homme a appelé les pompiers et la police en inventant un attentat imminent, pour se venger du refus de l'administration pénitentiaire de le transférer à la prison de Metz. 

Il voulait se venger du refus de l'administration pénitentiaire de le transférer à Metz, sa ville d'origine. Un détenu de la prison de Nancy comparaîtra le 19 octobre pour avoir, depuis sa cellule (et donc avec un téléphone portable interdit), passé des coups de fil prévenant de l'imminence d'un (faux) attentat en Belgique, rapporte l'Est Républicain

Un certain "Benali". Les faits remontent à mercredi, vers 3 heures du matin. Les pompiers et la police de Nancy, ainsi que le commissariat de Metz, reçoivent un coup de fil annonçant qu'un attentat est sur le point de se produire en gare de Liège. L'informateur donne l'identité du "terroriste" sur le point d'agir, un certain "Benali", qui serait proche de Medhi Nemmouche, auteur de l'attentat du musée juif de Bruxelles. Prévenues, les autorités belges déclenchent un dispositif d'alerte. 

Une première alerte en 2014. L'enquête menée des deux côtés de la frontière ne donne rien. Les policiers réalisent en revanche que le détenu de 24 ans, condamné à 26 reprises, n'en est pas à son coup d'essai : en 2014, déjà emprisonné, il a été reconnu coupable d'avoir déclenché une fausse alerte attentat depuis sa cellule.