Il avait fait parler de lui fin août 2018, lorsque Nicolas Hulot avait mentionné son nom et ses méthodes pour justifier en partie sa démission du ministère de la Transition écologique et solidaire. Thierry Coste était l'invité d'Europe 1 lundi matin pour évoquer un autre fait : le durcissement de la réglementation sur les armes à feu, avec l'obligation dorénavant faite à chaque propriétaire de déclarer son bien. "C'est une réforme qui nous convient parfaitement", a assuré le secrétaire général du comité Guillaume Tell, qui représente les intérêts des utilisateurs légaux d'armes à feu.
"Cette réforme a fait l'objet d'une vraie concertation avec le ministère de l'Intérieur et elle répond à nos besoins", poursuit Thierry Coste. "Le fichier qui avait été créé il y a quelques années ne fonctionnait pas : plein de d'honnêtes gens devenaient des délinquants parce qu'on avait confondu un '5' avec un 'S' quand les déclarations avaient été faites. Aujourd'hui, on a un système qui devrait être très performant et c'est tant mieux. C'est pour permettre de mieux lutter contre les délinquants et les criminels, pas contre les honnêtes gens", se félicite-t-il sur Europe 1.
"Nous aider à continuer à utiliser correctement nos armes"
Aujourd'hui, les chiffres varient, mais entre cinq et dix millions d'armes seraient dans la nature et nécessiteraient donc d'être immatriculées. Cette réglementation peut-elle être préjudiciable aux chasseurs, dont Thierry Coste conseille la fédération nationale ? "La plupart des armes sont totalement tracées aujourd'hui", répond le représentant d'intérêts au micro de Matthieu Belliard.
Pour Thierry Coste, la situation va d'ailleurs s'éclaircir pour les chasseurs : "Pour nous, c'est un élément de simplification, de clarification… Ça ne nous concerne pas, nous qui sommes dans la légalité. Ça va nous aider à continuer à utiliser correctement nos armes sans être ennuyés par la technocratie", tacle-t-il enfin.