Des militants d'Extinction Rebellion bloquent le passage d'un paquebot à Bordeaux

Une quarantaine de militants d'Extinction Rebellion ont bloqué un paquebot de croisière à Bordeaux, samedi. © NICOLAS TUCAT / AFP
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avec AFP

Une quarantaine de militants se sont enchaînés à la structure d'un pont levant, protestant contre la pollution causée par les bateaux de croisière.

Une quarantaine de militants de l'organisation écologiste Extinction Rebellion ont bloqué plusieurs heures l'accostage d'un paquebot au centre de Bordeaux samedi, en s'enchaînant à la structure d'un pont levant, avant d'être délogés par la police, qui a procédé à quatre interpellations. 

Dénoncer la pollution des bateaux de croisière

Les manifestants qui entendaient protester contre la pollution, à l'oxyde de soufre notamment, causée selon eux par les bateaux de croisiéristes, ont déployé une banderole "Signal de détresse - Accostons d'urgence" sur le Pont Chaban-Delmas sur la Garonne, au nord de la ville, a constaté l'AFP. Certains se sont enchaînés symboliquement à la promenade piétonne sur le côté du pont, tandis qu'une demi-douzaine d'autres, "voltigeurs", s'asseyaient, encordés, à des poutrelles métalliques au-dessus du vide, entre la promenade et le tablier bitumé, empêchant de facto la levée du pont, qui devait intervenir en tout début d'après-midi pour permettre au bateau de passer. 

Déloger les manifestants en deux temps a pris plus de deux heures, et a requis l'intervention, outre des CRS, d'une équipe d'intervention en milieu périlleux des sapeurs-pompiers, selon la préfecture. Lesquels ont négocié avec les derniers militants encordés au-dessus de la Garonne. La police a procédé à l'interpellation de quatre personnes, qui ont été placées en garde à vue, a-t-on précisé auprès de la préfecture. Le paquebot Riviera, d'une capacité de 1.200 places, a été placé en début d'après-midi en attente près du port industriel de Bassens, en aval sur la Garonne, et devait accoster ultérieurement.